Dans la langue argotique du dix-neuvième siècle, "camarade" se dit "camerluche". Par le choix de ce mot, nous avons voulu affirmer l'envie d'un travail d'équipe : sur le plan artistique – choix des œuvres, direction donnée à la recherche – comme sur le plan de l'organisation – production, communication. Le pari était donc de façonner ensemble des objets de théâtre et de les promouvoir. Petit à petit, nous avons appris à fonctionner comme un collectif, en additionnant nos désirs individuels. Ce qui donne une grande force.
Les pièces de Jacques Hadjaje racontent des histoires de famille, sur fond de grands bouleversements politiques. Ils rappellent que derrière les dates, les discours et les événements, il y a toujours des hommes. Et que ce sont eux qui font l'Histoire. De même, nous voulons, autant qu'il nous est possible, décider de nos destins d'acteur. Et, avec les spectacles que nous fabriquons, rendre compte d'aventures humaines : celle de nos personnages mais aussi la nôtre – dans ce désir de recherche qui nous unit.
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L'aventure de la Compagnie commence en 1999. Nos trois premiers spectacles, "La mère confidente" de Marivaux, "Le plus heureux des trois" de Labiche et "Lorenzaccio" de Musset, ont permis à l'équipe de se forger une personnalité, en inventant un théâtre à la fois sensible et résolument joyeux, dans le plus grand respect des textes.
À partir de 2004, la rencontre avec un auteur – Jacques Hadjaje – marque un tournant important. Il écrit pour les Camerluches deux textes : "Adèle a ses raisons" et "Dis-leur que la vérité est belle". Ces spectacles seront joués au festival d'Avignon, dans plusieurs lieux parisiens (théâtres de l'Opprimé et du Lucernaire) ainsi qu'en tournée. Un troisième texte est en chantier et devrait voir le jour en 2011-2012.
Les pièces de Jacques Hadjaje racontent des histoires de famille, sur fond de grands bouleversements politiques. Ils rappellent que derrière les dates, les discours et les événements, il y a toujours des hommes. Et que ce sont eux qui font l'Histoire. De même, nous voulons, autant qu'il nous est possible, décider de nos destins d'acteur. Et, avec les spectacles que nous fabriquons, rendre compte d'aventures humaines : celle de nos personnages mais aussi la nôtre – dans ce désir de recherche qui nous unit.
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